07 March 2008

NewMoon 12'12

Le concert “électro-belge” 2008 avait lieu le 7 mars, soir de nouvelle lune. Je décidai d’emblée que la pièce que j'allais y créer s’intitulerait “NewMoon”. Alors que d’habitude, ma démarche acousmatique se veuille plus proche de la perception sensorielle du matériau sonore dans toute sa concrétude que d’un concept abstrait, je me suis trouvé dans la situation inverse, à composer ma pièce autour de cette idée de ‘nouvelle lune’.

Le choix des sons constitutifs s’est opéré à partir d’objets sonores pouvant avoir un lien symbolique avec la lune et son cycle: le disque lunaire, son paysage balafré de cratères, traces de collisions ancestrales, le mouvement de balancier de la marée, des ambiances nocturnes (enregistrées au Japon l’année précédente), etc...
Le traitement s’inspire de l’alternance des phases croissante / décroissante, faisant largement appel au binôme avancer / reculer, dans une nouvelle tentative utopique de suspendre le temps.

Par ailleurs, je rêvais d’un certain minimalisme, lié à l’observation du ciel lors de la nouvelle lune: que voit-on encore d’elle lorsqu’elle nous cache tout de sa face ‘visible’ ? Peu de chose, à vrai dire, son disque n’est plus qu’une ombre silencieuse au milieu du concert galactique.

Une ‘musique qui se tait’ : c’est aussi ce que propose Federico Mompou dans sa Musica callada.
Quant au titre ‘NewMoon’ en anglais, on peut le prendre comme un hommage aux minimalistes anglo-saxons qui nous rappellent que, souvent, less is more...

13 November 2007

Astronomie sonore (2007) 3'01"

Miniature de 3 minutes dédiée à Bernard Parmeggiani, pour ses 80 ans.
Le titre fait référence à la troisième pièce de 'De Natura Sonorum': 'Géologie sonore'.
Elle en utilise également, au début et à la fin, la pédale de basse fréquence qui la caractérise.

15 March 2007

Beat-ramic (13'40)

2007

à Zentaro

Pour chaque nouveau projet, il me plaît d'expérimenter de nouvelles façons de traiter les sons, dans le prolongement d’une recherche permanente sur l'utilisation d'interfaces humaines les plus diverses dans le logiciel Max/MSP (IRCAM, Cycling'74).
Au centre de mes préoccupations récentes à cet égard, se trouve la manipulation de boucles multiples au moyen d'une tablette graphique et de capteurs divers (pression, infrarouge, pédales) numérisés à haute résolution via Ethernet (le 'gluion').
Par ailleurs, j’envisageais de créer une pièce qui puisse tirer parti d'un son très particulier que j'ai eu l'occasion d'enregistrer l'été dernier dans l'atelier d'un céramiste à Kyoto: c'est le tintement aléatoire que produit la céramique brûlante au sortir du four, pendant son refroidissement.
Avant de me mettre à l’ouvrage, j’avais pensé intituler la pièce ‘Opus incertum’, vu ce côté aléatoire qui, imaginai-je, allait connoter la musique que j’en tirerais.
C’était négliger la ‘dictature’ de la boucle, qui enferme tout dans son implacable loi de la répétition.
La pièce qui en résulte est en quelque sorte une étude sur un tempo fixé, dont l’enjeu essentiel a précisément été de se libérer de cette rigidité originelle, et d’y sculpter une polyphonie de moirés, d’allures vibratiles en perpétuelle mutation, tout en conservant clairement l’idée d’une ‘pulsion’ sous-jacente inébranlable.

Je dédie cette pièce à Zentaro Morioka, maître céramiste et ami, à qui je dois l’idée d’enregistrer le son de ses céramiques refroidissantes.

Création le 23 mars 2007 à Bruxelles au Petit Théâtre Mercelis (XL), dans le cadre du concert
Electro-Belge, coproduction ‘Musiques et Recherches’ - FeBeME.

17 January 2007

Steam & Ström - 27'30"

Portrait sonore et musical de Stockholm
pour violon électrique (Cécile Broché, co-auteur) et électroacoustique.

Ville portuaire, Stockholm résonne des klaxons des vapeurs qui sillonnent ses eaux intérieures, et vit au rythme nonchalant des ondes qui la bercent. Mais c’est aussi le feu qui produit la vapeur, l’air transparent que font vibrer cloches, avions ou grosses cylindrées, le réseau ferré qui la draine sur- et sous terre, ou les ondes d’une radio qui joue, précisément, Dear Old Stockholm , dans la version de Miles Davis.
Merci au tromboniste anonyme, à l’accordéoniste anonyme, au guitariste anonyme, à ce joueur d’harmonica en transe, transistor collé à l’oreille, et à l’harmonie ‘Air Mail’ des postiers de Stockholm.

La prestation de Cécile Broché au violon électrique a été enregistrée lors de la création de Steam & Ström, en direct sur les ondes de Musiq’3 (RTBF) et des programmes associés du groupe ‘Ars Acustica’ de l’U.E.R., le 17 janvier 2007 (ingénieur du son: Laurent Graulus)

14 November 2006

L'onde évaporée (2'10")

Miniature pour ensemble et bande

Commande de l’Ensemble Musiques Nouvelles, dans le cadre d’une suite de miniatures créées sous la direction de Jean-Paul Dessy, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, lors du concert du 50e anniversaire de la Médiathèque de la Communauté française de Belgique, le 14 novembre 2006.
La partie ‘bande’ utilise des morphologies d’objets sonores très typés (delta, rebond, accumulation, granulation), propres à l’écriture acousmatique, mais en utilisant essentiellement des sources instrumentales afin de tendre vers une fusion avec les parties jouées, qui viennent en appui à ce que j’ai conçu comme une pièce en forme de haïku.

21 October 2006

DF à FD - 3'10"

Pour fêter les 80 ans du compositeur Francis Dhomont, Annette Vande Gorne (Musiques et Recherches) a eu l’idée de demander à 21 compositeurs de réaliser une courte pièce destinée à une ‘guirlande musicale’ en son honneur, qui a été créée lors du Festival l’Espace du Son 2006, en présence de Francis Dhomont.
(La clé de mon titre en palindrome est aisée à trouver…)

20 September 2006

Midnight-Habanera - 8'40"

Ma première idée de titre, Havana-night-walk, eût été plus explicite que « Midnight-Habanera », mais moins musicale. Car il s’agit, ni plus, ni moins, d’une promenade nocturne en plein cœur de La Havane.
Ce paysage sonore a été réalisé au départ d'une unique prise de son faite deux ans plus tôt :
Je quitte ma "casa particular" près de la fabrique Partagas en direction du Capitole (quartier calme, téléviseurs entendus par les fenêtres ouvertes, on m’interpelle aussitôt : « Amigo ! …», puis de la place José Marti, quartier des bars les plus populaires de La Havane, dont le Floridita (berceau du daïquiri). En chemin, un second interlocuteur, complètement ivre. Puis je rencontre un couple dont la fille, danseuse au cabaret "El Tropicana", insiste pour que je l’invite à prendre « just one drink, no more… » (en fait, elle avait aussi besoin de dollars pour acheter du lait en poudre : cette denrée importée est hors de prix, et une danseuse n’est pas faite pour allaiter…). Après un ‘travelling’ sonore à la terrasse animée du Floridita, le vrombissement du bus semi-remorque marque le départ les fêtards vers les quartiers résidentiels de la Nouvelle Havane. Le tout baignant dans l'ambiance tropicale si typique de Cuba, cocktail de moiteur et d'enjouement nonchalant, dont la musique est le vecteur omniprésent.

16 February 2006

Remiage (11')

Approche spectrale. Formellement simple (arche). Développements parallèles de flux complexes occupant chacun une région particulière du spectre. Si je devais comparer à une sculpture, je crois avoir taillé dans un bloc massif, mais portant en lui la mémoire de strates géologiques de textures et couleurs différentes.
Le remiage est un ajout d'eau pure au marc, après le premier pressurage du raisin (vin) ou des pommes (cidre). J'ai choisi ce titre car, en plus de sa proximité orthographique avec remixage, la façon dont j'ai traité mes différents matériaux sonores tient un peu du remiage, à l'exception d'une couche purement synthétique réalisée en contrepoint, dans la durée réelle de la pièce, par commande gestuelle en 5 dimensions (tablette graphique); cette strate de synthèse a aussi la particularité de ne pas faire appel à des hauteurs conventionnelles avec leurs harmoniques (progression arithmétique), mais bien à des partiels en progression géométrique (ce qui, en acoustique, est contre-nature, mais permet le passage par des points remarquables, notamment lorsque la raison de la progression avoisine le nombre d'or.)
Le mixage final est réalisé en 5.1 (stéréo-compatible) de sorte que, spatialement, chaque 'voix' ait sa propre mobilité, et occupe un territoire qui dépasse généralement la rampe stéréophonique conventionnelle. Conçue pour une écoute ambiophonique et à niveau élevé, la pièce peut également être jouée en stéréo avec répartition sur plusieurs paires de haut-parleurs, si possible en alternant, dans le positionnement, les voies gauche et droite. La séparation devrait être maintenue jusque dans l'extrême grave (sub stereo, le cas échéant).

Création le 24 mars 2006 à Bruxelles au Petit Théâtre Mercelis (XL), dans le cadre du concert Electro-Belge, coproduction ‘Musiques et Recherches’ - FeBeME.

17 January 2006

Trans Border Run (29'40")

Composed in collaboration with the cellist Jean-Paul Dessy, using prerecorded and digitally processed cello loops, ambient sounds, synthesised musical background, mixed to a live performance of Jean-Paul (cello) and me (processing through Max/MSP), together with multilingual reading of the beginning of a novel by Pascale Tison: "Le dernier endroit où il neige".
For this live broadcast performance, a ramdom grid of cells to perform was our tribute to Robert Filliou's Musique Télépathique n°5.

{This Radio-Art work was taking part to the EBU's Art's Birthday Party 2006, "Trans-Dada-Express", which happens on january 17th because Filliou stated in 1963 (on jan. 17th) that Art was born one million years ago ...}

10 May 2005

Suite Normande (20')

Trois séquences pour boîte à musique, percussions, synthèse (inharmonique) et traitements électroniques en temps réel, et bande.
Généralement, le concept de musique mixte marie des instruments en temps réel à une partie électroacoustique préétablie (la bande). Un des axes de ma recherche est de tendre à généraliser ce concept, au point de ne pas exclure l’option inverse : instruments ou autres sources réelles sur support, partie électronique et traitements live.
Souci de généralisation du musical qui se manifeste dès la création même du matériau sonore, ce qui mène à bannir de nombreux instruments conventionnels, synthétiseurs compris (qui confinent les notes à l’échelle des douze sons de l’octave), et va même jusqu'à vouloir déjouer l’évidence qui semble lier le son musical à l’harmonicité de son timbre.
La réalisation de ces utopies ne suppose rien de moins que l’invention d’une nouvelle lutherie, notamment au moyen d’interfaces utilisateur plus neutres (adieu claviers,…), …et d’apprendre à en jouer.

Pour ma Suite normande, les sources acoustiques et synthétiques sont traitées en temps réel sur ordinateur laptop, dans le logiciel 'Max/MSP', au moyen de deux types d'interfaces :
- Une tablette graphique, entièrement paramétrée sur mesure, qui permet un contrôle direct sur plus de 40 paramètres distincts (la surface est partitionnée en plusieurs petites surfaces bidimensionnelles), grâce à l‘angulation et la pression du stylet qui, de la même main droite, donnent trois paramètres en plus du positionnement (x-y).
- Un jeu de 6 capteurs analogiques et un encodeur numérique, dont les variations, numérisées en haute résolution, sont transmises à l’ordinateur par un lien Ethernet à haut débit. Cela permet d'agir, sans latence gênante, au moyen des deux pieds (pédales) et de la main gauche (curseurs, senseur de pression, senseur de distance à infrarouge) .

Cette Suite, malgré ces aspects expérimentaux, est d'une structure formelle très simple, et offre des textures ou des ambiances qui par ailleurs, se veulent auditivement séduisantes, et permettent, par leur relative immobilité, le développement d'une écoute spectrale, nécessaire pour en appréhender la nature; de normande, elle n'a que l'homophonie avec Normandeau (Robert), avec qui je revendique le baroquisme par impureté de la musique électroacoustique.

Création: le 10 mai 2005 dans le cadre du Festival "Trois visages de la Musique Electroacoustique" / Musiques et Recherches / Bruxelles, Petit théâtre Mercelis (XL)

18 March 2005

Grand Dé (11')

"Le d est plus grand que le t".
Dans la bouche de Marcel Broodthaers, cette remarque avait un sens précis, trivial (observez le « d » et le « t » au milieu de « Broodthaers »). Hors contexte, elle peut prendre d'autres sens. Amputée de sa fin, le champ des possibilités s'ouvre encore. Le dé roule sur le tapis vert, la bille de la roulette tournoie, et c'est le chant des probabilités qui s'élève, amplifie et démultiplie le grain de la voix de Marcel Broodthaers.
La pièce est en trois mouvements (vif – lent – vif) intitulés Déluge, Dérive, Délire.
Création le 18 mars 2005 à Bruxelles au Petit Théâtre Mercelis (XL), dans le cadre du concert « Electro-Belge », coproduction ‘Musiques et Recherches’ - FeBeME
Jamais un coup de dé n'abolira le hasard...

23 October 2004

Filigranes (14'05")

Suite en trois mouvements tirée des séquences musicales écrites pour le Film Tableaux dans un grenier, de André Dartevelle (coprod. Dérives, Liège – RTBF – ARTE)
"Je choisis mes couleurs presque avec romantisme".
C’est le peintre Roger Lacroix qui s’exprime. Son œuvre, abstraite et lyrique, m’a inspiré cette musique, dont l’aspect méditatif est également une forme d’hommage que je lui rends.
Injustement laissée dans l'ombre, l’œuvre de Roger Lacroix est de l’ordre de l’immédiateté émotionnelle , détachée de la matérialité du réel au profit d’une sensualité instinctive et largement méditative.
Dans la création de cette musique, j'ai cherhé à sculpter le son dans sa matière intime plus que dans sa forme : ce sont essentiellement des continuums, dont l’évolution spectrale et vibratile, la trémulation, sont au centre de l’attention. La survenance d’événements permet d’ajouter à leurs textures de nouvelles couleurs, reflets, brillances,… qui modifient la perception du processus en cours : c’est un peu comme l’onde qui anime la surface d’un étang à la moindre turbulence: une fois passé l’instant causal, anecdotique, de nouvelles rides se forment, miroitent, se propagent, s’entrecroisent, se perdent.
Des 14 filigranes originaux qui constituent la musique du film, j’ai tiré une suite de concert en trois mouvements, basée sur la même matériologie, mais libérée du rythme imposé initialement par le montage du film.

15 June 2003

Prunus Japonica (13'45")

(english version below)
Enregistré au Japon en août 2002 et mars 2003, mixé dans le studio personnel du compositeur en ambiophonie Dolby-surround, stereo-compatible, en Juin 2003.
“Sakura” est le cerisier du Japon (prunus japonica). C’est aussi le titre de cet air traditionnel japonais qui commence par l’intervalle emblématique d’un ton pentatonique ascendant, que je traite comme un premier leit-motiv ‘yin’, fluide et entouré de mystère. Son pendant ‘yang’ est le mordant du shamisen, qui ponctue le discours d’interventions brèves en ‘voix-off’, hors-champs.
L’enchaînement des séquences promène l’auditeur dans des rêves improbables en shinkansen (TGV japonais), dans un jardin zen ou à Tsukiji (marché au poisson), tandis qu’il assiste au rituel shinto d’une cérémonie de mariage, sans voir le groupe de musiciens, caché de l’assistance derrière un voile qui nous rappelle Pythagore, et l’origine du terme “acousmatique”.
Les parties musicales originales sont interprétées par Horoshi Kikuchi (shakuhachi), Chikuzan Takahashi (shamisen), l’ensembe de grands tambours “O-suwa-daiko”, et l’ensemble de musique traditionnelle du sanctuaire shinto Hie d’Akasaka (Tokyo), durant une cérémonie de mariage, le 6 mars 2003.
Création au Festival “L’Espace du Son” (Bruxelles), le 14/11/2003
Recorded in Japan in August 2002 and March 2003, mixed in the composer's own studio in Dolby-surround ambiophony, stereo-compatible, in June 2003.
“Sakura” is the Japanese cherry-tree (prunus japonica). It is also the title of a popular traditional tune, which begins by an ascendant pentatonic tone that I use as a first ‘yin’ leit-motiv, fluid and wrapped in mystery. Its ‘yang’ counterpart is the shamisen sharpness, which punctuates the discourse by off-screen short appearances.
From one sequence to another, the listener becomes immersed by improbable dreams in the shinkansen bullet-train, into a zen garden, or at Tsukiji’s fish market, while he is attending to the shinto rite of a wedding ceremony, without seeing the group of musicians, hidden from the assistance behind a veil (strangely reminding Pythagore and the origin of the word “acousmatic”).
The original musical parts are played by Horoshi Kikuchi (shakuhachi), Chikuzan Takahashi (shamisen), the big drums ensemble “O-suwa-daiko”, and the traditional music ensemble of the shinto shrine Hie in Akasaka (Tokyo), during a wedding ceremony, on march 6, 2003.
1st performed at the Festival “L’Espace du Son” (Brussels), on Nov. 11, 2003

22 May 2003

Alizés (9')

Le vent est là, opère comme par magie, métamorphose l'atmosphère, complexifie le décor, oscille entre guerre et paix.
Alizés était la pièce maîtrese de mon concours au 1er prix de composition acousmatique au Conservatoire de Mons. Elle s'est faite une petite carrière depuis lors, tant en radio qu'en concert (Bruxelles, Ath, Aix-en-Provence, Aarhus, Bourges, Rome, Arc-et-Senans, Birmingham,...)

15 February 2003

Giocoso (8'43")

Sélectionné par EleKtrophonie (Besançon) pour la Nuit Bleue 2003 à Arc-et-Senans

16 September 2002

Stella Aurea (9'43")

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15 September 2002

Bleu Nuit (5'27")

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15 June 2002

Chemin de croix (40')

Ces 14 'stations' du parcours initiatique proposé par Annette Vandegorne dans son cours d'art acousmatique au conservatoire de Mons sont autant de 'miniatures' qui chacune explore un type d'objet sonore déterminé, ou un mode d'écriture particulier.

15 June 2001

Homo Hertziensis (3'50")

Petit tour du monde radiophonique qui permet à Coluche, Sartre, Mandela, Mitterrand, Mussolini ou Bush (senior) de croiser le fer sur fond d'archives historiques de la transmission hertzienne et de la stéréophonie. Miniature réalisée pour le concours Phonurgia Nova {2001} à Arles, <Homo Hertziensis> obtient le 3e Prix (Prix RFI) dans la catégorie "RadioMix".
Diffusé sur France Culture puis à la RTBF (Belgique)

25 May 2001

Carte postale de Rome - "Ah! Magritte" (6'54")

Mai 2001, Magritte s'expose à Rome. En marge du vernissage, un concert "école belge" se prépare dans les salons de l'ambassade de Belgique, tandis qu'en ville (piazza del Populo,...), d'autres concerts s'improvisent. (les interprètes du concert "classique": Michaël Guttman, violon et Yoko Kikuchi, piano) C'est cette dernière qu'on entend s'exclamer "Ah, Magritte", lorsqu'elle voit une affiche de l'exposition en ville.

01 January 2001

Carte postale de Ténérife (4'03")

Sous le soleil exactement, place Simon Boliva et alentours, à Guarachico, à l'heure du pousse-café.

21 June 2000

Tropique 21 (5'30")

Anaïs Nin nous rappelle (Journal, vol.4) que “Tropique” a pour étymologie tournant, changement.
A l’aube du 21e siècle, Tropique 21 est une courte fable sonore allégorique qui se veut annonciatrice d’une ère où les chaos conflictuels qui ont marqué le 20e siècle se mueront en chaos plus consensuels ; où le village multiculturel “Terre” offrira à chacun un espace où il puisse respirer ; où l’Eau et le Feu pourront coexister sans que l’Eau n’éteigne tout Feu, ni qu’elle se fasse vaporiser par Lui.
Dédiée à Patrick Defossez (ami compositeur), Tropique 21 est une commande de la ville de Charleville-Mézières, diffusée lors de la fête de la musique le 21 juin 2000, en octophonie. Quatre paires de haut-parleurs délimitent le lieu d’écoute au croisement entre un axe Est-Ouest (solstice d’été) associé au Feu, et un axe Nord-Sud (fontaine-Meuse) associé à l’Eau.
La version stéréo (CD), a été présentée à Bourges dans le cadre des sonneries utopiques pour le troisième millénaire.

15 April 2000

Milky Way (6'36")

A l’image d’une galaxie: symétrique dans sa forme globale, et qui confronte le stable et l’instable, l’évolutif et l’aléatoire. Ce chaos organisé est originellement conçu en 8 pistes, pour une restitution sonore périphonique.
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New version (’more stars’) for tape, music box and live DSP in may 2005

15 March 2000

He Ming Way (10'33")

Ming sonne chinois, mais mon tout pourrait être un vieil homme dans son rocking-chair, face à la mer...
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15 February 2000

Stone Way Patchwork (9'31")

Assemblage réalisé en 2000, de séquences improvisées en 1974 dans les entrailles du Steinway paternel. D’où un cachet sonore analogique assez “rétro”.
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15 January 2000

Rail Way Dream (11'52")

Le thème du chemin de fer, très prisé en musique concrète, comme prétexte à un “trip” sonore qui n’utilise en fait (presque) aucun son réel de train.
J’emprunte à Freddy Devreese, à qui je dédie la pièce, la cellule rythmique introductive de sa 'Danse de l’auberge' (musique pour le film d’André Delvaux “Un Soir un Train”)
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17 November 1999

Nueve Lunas (30'25")

Our girl Anaïs was born on nov 16, 1999, while hearing this peacefull piece.
Extremely relaxing.
The distribution of the heights of the notes obey to an equal but exotic temperament made of ninth of octave (hence leaving the major third as unique "known" interval).
Their gradual appearence into the development of the piece enables the listener to accept progressively these "strange" (unusual) intervals.
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